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porte du territoire qui vous est resté, il le regarde d’un œil envieux et jaloux. Mais il est à la fois inutile et pénible de s’étendre sur un sujet semblable, ou bien sur la valeur de ce que vous avez perdu par le traité ; nous nous réjouirons si l’occasion se présente de raconter les profits que nous en aurons retirés. Cette présidence se trouvera dorénavant dans l’obligation de demander au Bengale un secours annuel pour la défense et la protection des intérêts de la Compagnie qui nous sont confiés. » Après avoir énuméré toutes les charges résultant de la nécessité d’augmenter l’établissement civil et militaire, le conseil ajoutait : « Quand vous prendrez de nouveaux arrangements pour cette présidence, ce sera une question digne d’une sérieuse attention que d’examiner si une force militaire plus considérable que par le passé, entretenue à Bombay, ne serait pas plus avantageuse pour assurer la paix et la sûreté générale des possessions de l’honorable Compagnie, que dans un autre endroit de l’Inde : et aussi si cet accroissement de force à Bombay ne pourrait pas permettre une diminution proportionnelle dans les établissements civils et militaires des autres présidences. C’est là une question, non d’intérêt particulier ; mais d’intérêt général, de la plus haute importance pour le bien de la Compagnie. Si les idées que nous avons sur ce sujet étaient adoptées, l’argent de la Compagnie serait employé de la façon qui pourrait le mieux contribuer à la défense de son territoire, sans