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mon wackel pour conférer avec eux, et leur demander la raison de ce manquement de foi : leur réponse fut que ceux qui avaient fait les conditions que je réclamais étaient retournés en Europe. Vous dites que vous arrivez avec l’autorisation du roi pour arranger toutes choses ; j’en suis charmé, je vous l’assure. Vous êtes un homme sage, mylord, vous comprendrez les affaires, ce que vous jugerez bon et convenable, vous le ferez. Vous m’annoncez que des troupes sont déjà arrivées et arrivent journellement d’Europe : je n’en fais aucun doute ; moi, c’est sur Dieu seul que je compte. » Lord Macartney, non content de cette démarche vis-à-vis Hyder, entrait en même temps en négociation avec les Mahrattes. Dans une dépêche qu’il leur fit parvenir, il s’offrait à devenir médiateur et garant de tout traité, de tout arrangement conclu entre ceux-ci, le gouverneur général et le conseil suprême du Bengale. Dans cette dépêche, signée, comme la précédente, par sir Edward Hughes et sir Eyre Coote, aussi bien que par lui, il se montrait favorable à la restitution de Guzerate, Salsette et Bassein.

Le principal établissement des Hollandais dans cette partie de l’Inde était Negapatam. À peine arrivé, lord Macartney s’était montré ambitieux de cette conquête. Il fut alors arrêté dans l’exécution de ce projet par les objections du général en chef : celui-ci lui représenta l’avantage de recouvrer Arcot d’abord, et de ne marcher qu’après cela