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pesait sur le gouverneur-général, serait conduite d’après ses propres plans, d’après ses propres idées ; dernière partie de leur convention que Warren Hastings accusait si hautement M. Francis d’avoir violée. M. Barwell, son constant soutien, était parti pour l’Europe, parce qu’au moyen de cet arrangement l’autorité, malgré ce départ, n’en serait pas moins demeurée au gouverneur-général ; or, ce n’avait été là qu’une fallacieuse promesse de coopération de la part de M. Francis ; il ne l’avait pas tenue, il ne s’en était, au contraire, servi que pour briser l’autorité du gouverneur-général, pour le contrarier dans toutes ses opérations.

M. Francis déclara n’avoir jamais contracté l’engagement cité par M. Hastings, ou imaginé qu’il se trouverait lié par cet engagement ; sa coopération dans les mesures réclamées par la guerre des Mahrattes n’avait été étendue qu’aux opérations exécutées sur la côte de Malabar, mais non aux opérations tentées d’un autre côté contre les Mahrattes. Warren Hastings tira de son portefeuille et lut un papier où se trouvaient les mots suivants : « M. Francis ne s’opposera à aucune des mesures qui seront proposées par le gouverneur général pour la continuation de la guerre où nous sommes engagés avec les Mahrattes, ou pour l’appui du système politique actuel du gouverneur-général. » Hastings affirmait que c’était à ces propres termes de l’agrément passé entre eux que M. Francis avait donné son consentement. Ce dernier ré-