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de faire connaître sa résolution définitive. » Peu de jours après, la cour des directeurs lui envoyait une copie de la délibération de l’assemblée générale ; elle ajoutait que, partageant le vœu exprimé par celle-ci, elle se trouvait toute disposée à prendre les mesures nécessaires pour le réaliser. Clive, dans sa réponse à la cour des directeurs, exprimait toute sa reconnaissance des bonnes dispositions qu’elle montrait ; toutefois il évitait de donner une réponse positive, n’acceptait ni ne refusait précisément l’offre qui lui était faite. Cette lettre fut communiquée peu de jours après à la cour générale des propriétaires : ceux-ci sollicitèrent de nouveau lord Clive d’accepter immédiatement ; sa seule réponse fut qu’il ferait connaître sa résolution définitive aussitôt après l’élection des directeurs ; l’époque où se faisait cette élection était alors rapprochée. Diverses motions se succèdent alors, qui toutes ont pour but de prier les directeurs d’aviser aux meilleurs moyens à prendre, dans l’état critique où se trouvent les affaires, pour obvier aux inconvénients du refus de lord Clive. Ses amis répandent alors dans la foule que cette résolution n’est peut-être pas inébranlable ; on le presse de nouveau, on le prie du moins d’expliquer la cause de son hésitation ; alors il répond : « Qu’il ne saurait accepter la commission qu’on lui offre tant que le président actuel conservera ses fonctions. » Ce dernier, M. Sullivan, se hâte de déclarer que nul ne peut être plus disposé que