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connaissance, était à la tête de 200 cavaliers et de deux compagnies de Cipayes. Sa cavalerie tout entière, cinq autres compagnies de Cipayes, et 2 pièces de canon arrivent à son secours. À la tête de ces troupes, il continue d’avancer, dérobé pendant quelque temps par une colline à la vue de l’ennemi. Les 2 pièces d’artillerie, dirigées sur les Mahrattes, jettent le désordre et la confusion dans leurs rangs ; ils cèdent le terrain, et abandonnent la cavalerie européenne, venue se former sur leur droite. Cette cavalerie soutint quelque temps le feu de l’artillerie, espérant que les Mahrattes ne tarderaient pas à se rallier : ne pouvant plus y compter, elle se retira lentement et en bon ordre. Le colonel Coote prit alors position sur le terrain que les Mahrattes venaient de quitter, puis il retourna vers le reste de son infanterie, à laquelle il donna l’ordre de se porter en avant pour rejoindre la première division. La cavalerie des Anglais passe alors derrière l’infanterie, et celle-ci se déploie sur deux lignes ; dans cette position, leur droite était appuyée au fort de Wandeswah dont le feu la protégeait, et leur gauche à un terrain difficile et plein de rochers qui s’étendait au bas de la montagne. Coote, dans quelques brèves paroles, annonce la bataille à ses soldats, nouvelle que ceux-ci accueillent avec de bruyants houras. Il se met aussitôt en mouvement par sa droite, se proposant de tourner l’aile gauche des Français, qu’il dominait déjà, grâce à l’élévation du terrain. Lally comprit