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L’HABITUDE


Et leurs yeux pleureront tout seuls…


Un soir triste me prend après les jours de flamme
Dans son repos dormant ;
Mes souvenirs sont seuls, ils ont perdu leur âme,
Et vont tout doucement.

Maintenant tout est mort dans ma morne vieillesse
Et sur mon front pâli,
Où le bonheur paisible a jeté sa tristesse,
A jeté son oubli.