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L’ABSENT


Tu deviens la vie incertaine…


Toi dont le grand cœur fut le nôtre,
Plein de douceur et de secours !
Tu partis, le soir, comme un autre.
Il me semble que c’est toujours !…

Nous, dont les rêves se hasardent,
Nous vivons ton sublime adieu,
Et nos yeux s’ouvrent et regardent
Le départ qui t’a fait vrai dieu.