LE PROPHÈTE
Il répondit : « Tu viens bien tard. »
Le soir sur l’univers vague comme un appel,
Je vois des bras confus près d’un mur clair et sombre ;
Et tout se sacrifie à la pâleur du ciel.
Le crépuscule veut la prière qui sombre,
Le peu que nous avons en nous de maternel
À l’heure vague et triste où l’on se donne à l’ombre.
Tu t’assois sur un banc comme pour mendier…
Le demi-jour est plein de foules disparues,
Le silence est un cri qui ne peut pas crier.
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