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ADIEU
Vous consolez presque les heures…
L’aube est encore pâle, et c’est bien loin demain…
Inclinez vos fronts purs en passant sous les branches,
Et puis, toutes les deux, très calmes et très blanches,
Allez dans les champs gris en vous donnant la main.
Je ne reviendrai plus dans la ville si belle
Qui sur l’horizon las s’endort d’éloignement ;
Le petit bois ému m’attend plaintivement,
Et là-bas ma maison regarde devant elle.