Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/193

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LA HAINE


Malgré toi ta beauté me brave.


Nous sommes tous les deux ensemble
Nous, les amants à l’infini,
L’ouragan pleure et le ciel tremble…
Nous n’avons rien qui nous unit !

Nous regardons le soir céleste
Qui se plombe et tombe sans fin,
Et le silence nous déteste,
Et notre amour a toujours faim.