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LA PLEUREUSE
Oh bien des fois, au gré du rêve où tu te penches,
Ta vis le hameau calme avec ses maisons blanches,
Et la paix de l’azur a fait pleurer ta paix.
Et bien des fois, la nuit, lorsque tu regardais,
J’ai senti ta douleur monter jusqu’aux étoiles,
Et te vis épier dans l’ombre aux ombres pâles
Cet immense malheur qu’on ne peut pas savoir…
Lorsque nous regardons monter la mer du soir,
Ainsi que deux faux dieux sur les mornes rivages,
Nous voyons devant nous passer de grands veuvages
Et c’est ton désespoir qui souffre avec douceur.
Désert de ton frisson, pauvreté de ton cœur !