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IV

VOLPATTE ET FOUILLADE


En arrivant au cantonnement, on cria :

— Mais où est Volpatte ?

— Et Fouillade, où c’qu’il est ?

Ils avaient été réquisitionnés et emmenés en première ligne par le 5e Bataillon. On devait les retrouver au cantonnement. Rien. Deux hommes de l’escouade perdus !

— Bon sang d’bon sang ! Voilà c’que c’est que d’prêter des hommes, beugla le sergent.

Le capitaine, mis au courant, jura, sacra, et dit :

— I’ m’ faut ces hommes. Qu’on les retrouve à l’instant. Allez !

Farfadet et moi, nous fûmes hélés par le caporal Bertrand dans la grange où, étendus, nous nous immobilisions déjà et nous engourdissions.

— Faut aller chercher Volpatte et Fouillade.

Nous fûmes vite debout, et nous partîmes avec un frisson d’inquiétude. Nos deux camarades, pris par le 5e, ont été emportés dans cette infernale relève. Qui sait où ils sont et ce qu’ils sont maintenant !

… Nous remontons la côte. Nous recommençons à faire, en sens inverse, le long chemin fait depuis l’aube et la nuit. Bien qu’on soit sans bagages, avec, seulement,