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verras, mais par ton cœur ; tu rayonneras comme un aveugle.
Nous veillerons l’un en face de l’autre. Mais peu à peu, à mesure que l’heure s’avancera, les paroles deviendront plus vagues, plus clairsemées. C’est le sommeil qui effeuillera ton âme. Tu t’endormiras sur la table, tu me sentiras veiller de plus en plus…
La tendresse est plus grande que l’amour. Je n’admire pas l’amour charnel, là où il est seul et nu ; je n’admire pas son paroxysme désordonné et égoïste, si grossièrement bref. Et pourtant, sans l’amour, l’attachement de deux êtres est toujours faible. Il faut que l’amour s’ajoute à l’affection, il faut ce qu’il apporte à une union, d’exclusivité, de rapprochements et de simplicité.