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ami. Vous êtes de tous mes élèves celui que j’estime le plus !

HOFFMANN.

Monsieur, je…

SPALANZANI.

Nous avons renoncé à nos rêves de poète, n’est-ce pas ? nous voulons devenir un savant ? nous prenons goût à la physique ! et pourquoi cette métamorphose ?…

SPALANZANI.

Bien ! bien !… il ne faut pas rougir pour cela !… quoi de plus naturel que de lorgner une belle fille ?… Eh bien, sa beauté n’est rien, mon ami !… Elle est pétrie de talents !… et quel caractère !… Vous verrez ! vous verrez !… Ah ! la physique !… belle chose que la physique !… Vous verrez ma fille, un ange.

HOFFMANN, à part.

Quel diable de rapport trouve-t-il entre la physique et sa fille ?…

SPALANZANI.

Holà ! Cochenille !


Scène III

Les Mêmes, COCHENILLE.
COCHENILLE, bégayant.

Mon… onsieur…

SPALANZANI.

Fais allumer partout, vite !

COCHENILLE.

Et le Cham… ampagne ?