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Les Mineurs de Newcastle

 
Que d’autres sur les monts boivent à gorge pleine
Des vents impétueux la bienfaisante haleine,
Et s’inondent le front d’un air suave et pur ;
Que d’autres, emportés par des voiles légères,
Passent comme les vents sur les ondes amères,
Et sillonnent sans fin leur magnifique azur ;

Que d’autres, chaque jour, emplissent leur paupière
Des rayons colorés de la chaude lumière,
Et contemplent le ciel dans ses feux les plus beaux ;
Que d’autres, près d’un toit festonné de verdure,
Travaillent tout le jour au sein de la nature,
Et s’endorment le soir au doux chant des oiseaux ;