Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/124

Cette page n’a pas encore été corrigée

Mazaccio


 
Ah ! S’il est ici-bas un aspect douloureux,
Un tableau déchirant pour un cœur magnanime,
C’est ce peuple divin que le chagrin décime,
C’est le pâle troupeau des talents malheureux.

C’est toi, Mazaccio, jeune homme aux longs cheveux.
De la bonne Florence enfant cher et sublime ;
Peintre des premiers temps, c’est ton air de victime,
Et ta bouche entr’ouverte et tes sombres yeux bleus…