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que plusieurs années après les événements de cette histoire, on vida l’étang du Quesnay, devenu un bourbier fétide et auquel on attribuait les fièvres putrides qui ravageaient le pays, on le retrouva au fond des vases.

Et tenez ! — ajouta-t-il, — voyez ici… à cette tache…, que la couleur a passé sous l’action de l’eau qui s’est infiltrée entre le cristal et l’ivoire…

Quant à Sombreval, on n’en trouva pas un seul os pour le joindre au portrait, — ce qui fit dire aux paysans de la contrée que le Diable, qui a le bras long, l’avait passé à travers les boues de l’étang, pour tirer jusqu’à lui, par les pieds, le prêtre marié !

fin du tome second