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IV


O r, quinze jours après cette visite nocturne de Sombreval à son château du Quesnay, on vit arriver au château des caisses de toute forme et de toute grandeur, lesquelles, — dirent les rouliers qui les apportèrent, — ne devaient précéder que de fort peu les nouveaux maîtres. On déposa ces caisses au hasard dans les appartements du château, mais quelques-unes étaient si grandes qu’elles ne purent passer par les portes et qu’on les laissa dans la cour, couvertes de leurs toiles cirées et dans la paille éparse de leur emballage.

Pour des paysans dont l’imagination fermentait et travaillait sur le compte de cet abbé Sombreval, entr’aperçu un soir, comme un re-