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N éel de Néhou ne resta pas longtemps au Quesnay, une fois qu’il y fut rentré avec Calixte et Sombreval. Il n’était pas tard, mais il avait, comme on dit, un bon pas à faire pour retourner à Néhou et y arriver avant le souper du vicomte Éphrem, qui se couchait de fort bonne heure. Il salua donc le père et la fille, et il s’en alla avec plus d’empressement qu’on ne l’aurait cru, puisqu’il s’éloignait de Calixte. Mais c’était pour Calixte qu’il s’éloignait… et encore, s’éloignait-il d’elle, puisqu’il l’emportait dans son cœur ?…

Il voulait rejoindre la Malgaigne. Quoiqu’elle eût de l’avance sur lui, elle ne marche-