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pas les plus coupables d’une famille, sacrilège, dépravée et féroce, qui payèrent pour leurs crimes et les crimes séculaires de leur race. Ce ne furent pas des innocents non plus, — des innocents, qui rachètent tout avec leur innocence ! Chez les Ravalet, il n’y avait pas d’innocents. Mais ce furent des coupables d’un crime différent des crimes de leurs pères, — de l’abominable lignée des crimes de leurs pères ! et qui à ces crimes ajoutèrent le leur, que leurs pères n’auraient pas commis ! En effet, dans celui-ci, du moins, il se retrouva — égaré et contaminé, il est vrai, par les vices héréditaires d’une race perdue — un jet soudain de nature humaine reparue, que depuis longtemps on ne voyait plus et qu’on ne supposait même plus possible dans la poitrine sans cœur de ces Ravalet !