Page:Barbey d’Aurevilly - Premier Memorandum, 1900.djvu/67

Cette page n’a pas encore été corrigée

ne toujours. — quand donc ne ferai-je que ce que je voudrai, chose plus difficile pour moi que de faire ce que je veux ? — soupé. — causé encore.

-dit des folies. — remonté chez moi, — et vais me coucher et lire Goethe.

28 octobre, au soir.

rien écrit hier, sans intérêt et par paresse. — aujourd'hui éveillé à sept heures. — levé à huit et demie. — pas de lettres, pas de journaux.

Ignorance complète de ce qui se passe à Paris.

Le temps a cessé d'être beau. La pluie est tombée, et le vent du nord siffle et flagelle. Les nuages sont lourds, et la bourgade inondée a un aspect désolé. — déjeuné. — monté chez moi. — fait du feu et lu le premier volume des mémoires de Goethe. C'est un allemand malgré tout son génie, que cet homme.

-il était devenu d'airain, une espèce de Talleyrand poëte pour la sécheresse du cœur, sur ses vieux jours, ai-je lu quelque part ; mais il a commencé par l'amour allemand, l'amour contemplatif, l'amour à la Werther qui s'ébahit d'aise à regarder une Lolotte beurrant des confitures à des marmots d'enfants ! — je ne suis guère