Page:Barbey d’Aurevilly - Premier Memorandum, 1900.djvu/260

Cette page n’a pas encore été corrigée

able seulement à l'amour. — de là rue de l'université pour des livres. — de là remonté à l'instruction publique où je n'ai pas plus trouvé R que la première fois.

— c'est le titre de la comédie qu'on appelle la

suite d'un bal masqué et que les rédacteurs de journaux jouent aussi bien que Mlle  Mars. — le fait est qu'il était trois heures et que probablement R était dans son lit, fatigué de sa mi-carême.

Rentré chez moi lassé et froid. — le temps est au soleil de mars et aux rafales de vent mêlées de neige. — fait allumer un brasier à brûler tous les hérétiques de la chrétienté, mais, hélas ! On ne les brûle plus, et j'en suis pour mes excellentes intentions, pour mon bois et pour mon charbon. — j'espérais travailler, mais le diable, qui sans doute ne le voulait pas, m'a envoyé L M jusqu'au dîner.

— dîné seul vite et bien (lire beaucoup). — Gaudin

est venu flâner tout le soir au coin de mon feu, mais l'eau-de-vie, comme autrefois, n'a pas flambé. — quand pourrai-je revenir à cette vie ? couché de très bonne heure, mais lu dans mon lit et d'un trait les deux premiers volumes de Glenarvon.

24.

la nuit meilleure que les précédentes. J'ai rêvé et non plus d'horreurs, mais la mia bella marchesa,

belle et