Page:Barbey d’Aurevilly - Premier Memorandum, 1900.djvu/250

Cette page n’a pas encore été corrigée

quatre heures, allé chez le médecin qui m'a fourré au régime. — toujours souffrant. Quand cela finira-t-il ? — de là chez mon invisible tante.

— de là chez G. — de là dîner. — après dîner,

mille irrésolutions m'ont agité et me suis décidé pour Guérin. — ai passé la soirée avec son excellente et future famille. — assez gai d'expression comme lorsque l'intérieur est bien noir. — je m'aperçois encore de cette espèce de rupture, quoique l'impression en soit vaincue. — rentré vers minuit.

— fait diverses choses et couché.

17.

éveillé à dix heures, lu dans mon lit Mme  De Motteville jusqu'à deux heures. — levé, — fait du feu. — un temps à la pluie, un horrible temps de mars. — écrit une demi-douzaine de lettres, une entre autres à Tebaldo, toute mélancolique à cause de l'absence. Il nous a quittés pour ne plus remêler sa vie à la nôtre. — c'est triste comme toute fin. — dans dix ans, auparavant peut-être, il aura femme et enfants au fond de sa province, et nous, que serons-nous devenus ? — les lettres écrites, fini le deuxième volume de l'histoire de Ranke-l'esprit sans nerf, et le corps sans énergie. — ai refusé d'aller à ce bal demain chez Mme  M. Qu'y ferais-