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Mais je ne permets pas aux hommes de la foule,
Insolents curieux de tout cruel destin,
De t’approcher, cœur fier, pour entendre en mon sein
Dégoutter le sang qui s’écoule.

Saigne, saigne, mon cœur… J’étoufferai l’haleine
Qui pourrait, à l’odeur, révéler le martyr !
Saigne et meurs, cœur maudit… car la Samaritaine
Manque à jamais pour te guérir !