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XCVII

Ils ne sont ni malveillants, ni suffisants, ni ne veulent être insolents, ces petits jeunes gens sortis de terre et qui enverraient à Balzac, s’il vivait, leur premier volume avec cette inscription : « Mon cher confrère. » Ce sont de bons petits jeunes gens qui manquent de tact et de nuances. Ils manquent de politesse, voilà tout.

Cela paraît drôle encore, — mais on s’y fera.

XCVIII

J’ai déjà beaucoup parlé de la politesse, mais j’en dirai encore ceci, par quoi je finirai.

C’est le meilleur bâton de longueur qu’il y ait entre soi et les sots, — un bâton qui vous épargne même la peine de frapper !