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M. VILLEMAIN

mie. Pour peu qu’il perche sur quelque grand mot de moralité, d’alliance entre l’ordre et la liberté, etc., etc., il est content, et il laisse M. Villemain tout arranger autour de lui dans l’intérêt de ces passions orléanistes qu’il partage. C’est cette souveraineté à l’Académie qui empêche qu’on ne touche à la vieille gloire de M. Villemain. Nous laissons cette momie qui peut remuer contre nous, et nous disons qu’elle est brillante. Tenez ! voilà M. Francisque Sarcey qui vient de se croiser contre moi[1] à propos de M. Cousin, l’officier d’état-major de M. Villemain à l’Académie ; mais je suis persuadé qu’il va élever bien autrement la voix de son bon sens contre mon imprudence et ma folie. Talent, comme on sait, abondant et onctueux, M. Sarcey, qui a de l’onction à en revendre aux autres, n’a point mon opinion sur M. de

  1. Dans le Nain Jaune où ces Médaillons ont déjà paru.