Je n’ay vu depuis ta personne
Rien qui doive esti’c souhaite,
Ainsi je n’ay rien apporté
Que ce cristal que je te donne.
Que di-je, je ne pouvoy’mieux
Pour monstrer ensemble à tes yeux,
Mon feu. ta beauté merveilleuse.
C’est nouveauté ! lu n’en crois rien,
J’espère que par ce moyen
De toy tu seras amoureuse.
L’accent de de Musset n’est-il pas )à ? — Et aussi à cet endroit, où il dit des femmes qui déguisent leur envie :
D’un propos contrefait tout autre que le cueur,
Cachent pour t’affincr la cause qui les meine,
En la même façon que la fine Clymenne
Qui du beau Francion disoit mal à sa sœur.
Je ne peux pas m’appesantir sur ces rapprochements, qu’on peut faire sans moi, du reste, mais j’en ai dit assez pour montrer que l’aïeul de de Musset et de Lamartine peut se retrouver, comme celui de Corneille, sous le bistre du portrait enfumé du vieux Agrippa. Seulement, il faut avoir le courage d’aller le chercher sous la croûte de sa fumée… il faut tirer la strophe et la stance du fatras (disons-le ! il y en a, ) dans lequel elles roulent ; il faut les arracher à la glu d’une langue en voie deformation et encore empâtée, qui les empêche de s’envoler. Certes ! je ne suis pas