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Prosper Blanchemain nous a donné à connaître dans son ensemble et en détail le magnifique poète dont tout le monde ne connaissait que des fragments. Il eut fallu envoyer cette édition à Hugo pour lui apprendre à être modeste, car Victor Hugo doit baisser les yeux mélancoliquement devant Ronsard…

Victor Hugo, c’est Ronsard, en effet, mais après Ronsard, dans une langue toute faite ; — tandis que Ronsard était, dans une langue qui n’était pas faite, un Victor Hugo avant Victor Hugo.