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siècles et qui ne lisent que quand tout le monde lit, le servum pecus des âmes basses et des sots qui est le public, avaient pris pour Évangile littéraire le Commentaire de Voltaire et s’étaient taillé un petit Corneille de rhétorique dans le grand. Après le livre biographique et critique de M. Levallois, ce ne sera plus possible. Il faudra tout lire de Corneille. Il faudra mesurer l’envergure de ces ailes immenses. Le Normand a rendu ce service au plus grand des Normands, et c’est un Normand qui l’en remercie.