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M. PAUL VERLAINE


Un Baudelaire puritain, — combinaison funèbrement drolatique, — sans le talent net de M. Baudelaire, avec des reflets de M. Hugo et d’Alfred de Musset, ici et là. Tel est M. Paul Verlaine. Pas un zeste de plus ! Il a dit quelque part, en parlant de je ne sais qui : cela, du reste, n’importe guère :

…Elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues !

Quand on écoute M. Verlaine, on désirerait qu’il n’eût jamais d’autre inflexion que celle-là.