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La foudre, à son aspect, recule d'épouvante ;
Et les traits de la mort sur les mondes lancés
S'égarent autour d'elle, et tombent émoussés.
J'habiterai bientôt ma nouvelle patrie.
Toi que je pleure encor, mon épouse chérie !
Que depuis si long-temps je brûle de revoir,
Sous les parvis du ciel, oh ! Viens me recevoir ;
Viens, brillante d'amour, d'éternelle jeunesse,
Conduire le vieillard au banquet d'allégresse ;
Et, dans ces beaux palais, de feux étincelants,
Des roses de l'éden couvrir mes cheveux blancs. »