lument facultative, peut s’écrire, au gré du poète, hier ou hi-^er. La bauge du san-glier, du cerf ]a reposée, Agrippa d’AuBiQNÉ. Les Tragiques, Livre II, Princes. Quand le san-gli-er tombe et roule sur l’arène. Auguste Barbier. La Curée. ïambes. Hier j’avais cent tambours tonnant à mon passage; Victor Hugo. La Bataille perdue. Les Orientales, xvi. Hi-ER, le vent du soir, dont le sou file caresse, Nous apportait l’odeur des fleurs qui s’ouvrent tard ; Victor Hugo. Hier au soir. Les Contemplations, Livre II, v. lÊRË ne forme qu’une syllabe, comme dans pre-miè-rey pau’piè-re, al-tiè-re, excepté dans les mots comme meur-tn-ère, pri-è-re, où Ti est pré- cédé de Tr et d’une autre consonne avant Tr. lËRË est monosyllabe dans iou-rière, ver-rière, car-riè-rej pier-re^ lier-re, bar-riè-re, cour-riè-re. Sa barbe, d’or jadis, de neige maintenant. Faisait trois fois le tour de la table de pierre ; Ses longs cils blancs fermaient sa pesante pau>pière ; Victor Hugo. Les Burgraves, Acte T, Scène n. Mon iJtb’ert, je veux vivre ! écoute ma pri-ère ! Ns m6 l&i^se pas choir sous cette froide pierre ! Victor Hugo. Les Burgraves ^ Acte I, Scène iv. lEF est, irionosyllabe dans relief, fief; il est dissyllabe dans gri-ef.
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