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les accents font tressaillir les cordes amoureuses de la grande lyre. Et si, malgré l’ineffable douceur de ses yeux, la fine lèvre du fabuliste se relève encore avec une expression narquoise, c’est parce que le drame des Animaux malades de la Peste continue à être représenté dans un coin du tableau, à la grande satisfaction de la foule, qui n’a pas de pitié pour le martyre des Ânes. Cet ironique sourire, c’est la vengeance des animaux contre messire Loup et contre son altesse le Lion. Il leur fait plus de peur assurément que le javelot de Thésée et que la massue d’Hercule, car ces brigands illustres sont parfois plus forts que toutes les armes de bois et d’acier, mais comment se défendraient-ils contre le fugitif rayon qui éclaire cette bouche amicale, contre le suave, contre le contagieux et imperceptible sourire ?


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