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enfant. Mais il faut bien qu’un jour le chèvre-pieds quitte la forêt sacrée, vienne au soleil de la vie parmi les hommes, sente d’avance le frémissement de ses ailes futures.

Et dans la sombre nuit jette les pieds du faune !

Victor Hugo, Le Satyre. La Légende des Siècles.


J’ai maintenant rempli le cadre que je m’étais tracé pour cette étude tout élémentaire ; il s’agit de conclure en quelques lignes. C’est ce que je ferai, en essayant de condenser dans ces quelques lignes la pensée et l’essence même de tout ce qui précède, comme dans un court mémento, qu’on puisse relire en cinq minutes lorsqu’on voudra se remémorer les vérités évidentes et si connues des bons ouvriers en poésie, que j’ai eu le seul mérite d’enregistrer, sans prendre aucun souci de les concilier avec les niaiseries vulgairement admises. Car la Frosine de Molière peut seule[1] dire sans se vanter que, si elle se l’était mise en tête, elle marierait le Grand Turc avec la république de Venise. Et encore n’est-ce pas ce qu’elle aurait fait de mieux !


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  1. Molière. L’Avare, Acte II, Scène VI.