Ô marquise sans aigrette,
Sans diamants, sans linon,
Fûtes-vous pas bergerette ?
Ah ! votre simple cornette
Aurait converti Zénon !
Près de Marie-Antoinette,
Fûtes-vous pas bergerette ?
La Villanelle est divisée en tercets. Elle commence par un vers féminin.
Il ne paraît pas qu’elle comporte un nombre fixe de tercets.
Elle est écrite sur deux rimes : l’une, masculine, qui régit le second vers de tous les tercets ; l’autre, féminine, qui régit les autres vers.
Le premier et le troisième vers du premier tercet reparaissent tour à tour — comme Refrains — pendant tout le cours du poème, et deviennent alternativement le dernier vers de chaque tercet, de sorte que :
Le premier vers du premier tercet devient le troisième vers du deuxième tercet ;
Le troisième vers du premier tercet devient le troisième vers du troisième tercet ;
Le premier vers du premier tercet devient le troisième vers du quatrième tercet ;
- ↑ Chez Alphonse Lemerre, 1867.