lines sont au premier et au quatrième vers. Les deux rimes féminines sont au second et au troisième vers.
Dans le second quatrain, les rimes masculines sont au premier et au troisième vers ; les rimes féminines sont au second et au quatrième vers, — et le troisième et le quatrième vers de ce second quatrain ne sont autres que le premier et le second vers du premier quatrain, ramenés en manière de refrain.
Nous avons ensuite une troisième strophe de six vers, composée d’abord d’un quatrain où les rimes masculines sont au premier et au quatrième vers, et où les rimes féminines sont au second et au troisième vers, — puis du vers qui commence le Rondel, ramené une troisième fois.
Dans le Rondel, comme dans le Rondeau, comme dans la Rallade, tout l’art consiste à ce que le refrain soit ramené sans effort, gaiement, naturellement, et chaque fois de façon à former comme un trait nouveau, mettant en lumière un nouvel aspect de la même idée. — Est-il besoin de dire qu’en concevant le Rondel qu’on va faire, il faut qu’on ait VU d’avance et pour les deux chutes de strophes, comment et par quelles transitions et à l’aide de quelles rimes le refrain sera amené et ramené. La LOI est partout la même :