Son masque hautain et froid, d’une si fière attitude et si noblement éclairé par la Pensée, montre bien que dans nos âges modernes le visage est tout l’homme, puisque monsieur Guizot, vénérable à tous les partis, reste imposant avec un petit ventre pointu et une perruque verte. Toujours calme aux heures les plus sinistres, Guizot est le seul qui n’ait pas sourcillé quand, l’autre jour, à propos du poète latin Térence, monsieur le duc de N… s’est écrié en pleine Académie : « Térence ! c’est possible… mais j’ai un peu oublié mon grec ! »
Ce n’est qu’une crinière, mais quelle crinière ! Il suffit de la tordre n’importe comment pour avoir une coiffure énorme et rousse, magnifique, et si Rigolboche a reçu de la nature ces fiers bras d’athlète, c’est parce qu’il faut qu’elle les lève toujours pour tordre ses cheveux. Et le petit nez facétieux a l’air de dire : Voilà comme j’ai les cheveux ; c’est ce qui me distingue d’Émile Augier, de Maubant, de Bourdin, du roi saint Louis et des billes de billard.