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rafraîchit. Viens. (il embrasse Loyse au front.) mais je ne vois pas ton père. depuis un instant, Simon Fourniez et Nicole Andry sont entrés par la porte de gauche. Ils restent au fond de la scène, et regardent curieusement le roi.

LOYSE.

Il se cache de vous. Vous l’avez si bien traité !

LE ROI.

Moi ! Que lui ai-je pu dire, à ce bon et cher ami ?

LOYSE, montrant Simon Fourniez.

tenez, le voilà là-bas, qui n’ose avancer.

LE ROI, à Simon Fourniez.

pourquoi donc ? Approche, approche, ami Fourniez. Où étais-tu donc ?

SIMON FOURNIEZ.

Où j’étais ? (amèrement.) à mon aune.

LE ROI.

à ton… (souriant.) brave Simon, je t’ai fait de la peine ? Ta main ! Je ne t’en veux pas. Je te pardonne.

NICOLE, s’avançant.

c’est bien de la bonté. Votre majesté a daigné maltraiter si bien mon frère, qu’elle devait lui en garder rancune.

LE ROI.

Nicole ! J’ai eu tort d’être distrait devant une femme d’esprit. Venez là, mes amis, près de moi. Toi aussi, Gringoire. Il y a quelque chose à terminer ici en famille. (à Gringoire.) eh bien, mon maître, j’espère que tu as su te faire heureux ! Oui, je suis sûr que ma filleule aura apprécié l’homme que je lui offrais.

SIMON FOURNIEZ.

Quel homme ?

LE ROI.

N’est-il pas vrai, Loyse ?