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À PAUL LEGRAND
Ami Paul, que j’ai vu souvent
Baigné par les feux électriques
D’un soleil flambant et mouvant,
Je t’adjure en ces vers lyriques.
Il ne faut plus de longs discours
Désormais, pour être sublime ;
Il n’en faut même pas de courts.
La mode est à la pantomime.