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À VICTOR HUGO


strophes récitées par c. coquelin
à la matinée du trocadéro
Le 26 février 1881.


Père, doux au malheur, au deuil, à la souffrance !
À l’ombre du laurier dans la lutte conquis,
Viens sentir sur tes mains le baiser de la France,
Heureuse de fêter le jour où tu naquis !

Victor Hugo ! la voix de la Lyre étouffée,
Se réveilla par toi, plaignant les maux soufferts,
Et tu connus, ainsi que ton aïeul Orphée,
L’âpre exil, et ton chant ravit les noirs enfers.