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I

ALPHONSE KARR


Tel que je l’ai vu à Nice, il y a peu d’années encore, sous le noir plafond de rosiers qui s’étendait devant sa maison, quel visage spirituel et robuste, tourmenté dans le calme, exprimant bien la force herculéenne de celui sur lequel la Sottise a toujours compté pour tuer les monstres de ses marais et pour nettoyer ses étables, en y faisant passer un furieux fleuve de Bon sens, qui emporte tout dans son flot rapide et so-