tes et d’astres ; puis, de nouveau, sont lancés, flèches vivantes, par je ne sais quel Arc invisible ; et ces adolescents aux visages de Deburau-Apollon flânent violemment dans l’éther, comme des oiseaux, avec le sérieux d’une satisfaction enfantine. Parfois, — nous l’avons tous vu, — ils jouent et se désarticulent le même soir à Paris et à Marseille ; j’imagine qu’ils sautent de l’une à l’autre de ces villes, grâce à leurs bonds prodigieux. Des réalistes expliquent cette ubiquité des Price en prétendant qu’ils sont quatre au lieu de deux ; mais je hais ces transformations bourgeoises des faits surnaturels ! Ajoutez que nos deux clowns sont peintres, musiciens, gentlemen accomplis, et qu’ils lisent dans son propre idiome… qui ? le poète des poètes, Homère !