Page:Banville - Œuvres, Le Sang de la coupe, 1890.djvu/276

Cette page a été validée par deux contributeurs.
266
trente-six

Le soleil embrase, en tournant,
Les gorges de ces monts anciens,
Et l’on croit y voir maintenant
Briller cent rubis indiens.
Ô sanglier géant, tu viens
Tomber dans ce riche décor :
Hurrah ! bons chiens patriciens !
Qu’il est joyeux le chant du cor !

Envoi.

Prince, les beaux tragédiens
Que ces chiens au rapide essor,
Et dans les vents éoliens
Qu’il est joyeux le chant du cor !


Octobre 1869.