Page:Banville - Œuvres, Le Sang de la coupe, 1890.djvu/19

Cette page a été validée par deux contributeurs.


LE SANG DE LA COUPE



L’Invincible

Ris sous la griffe des vautours,
Cœur meurtri, que leur bec entame !
Vas-tu te plaindre d’une femme ?
Non ! je veux boire à ses amours !
Je boirai le vin et la lie,
Ô Furie aux cheveux flottants !
Pour mieux pouvoir en même temps
Trouver la haine et la folie.