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le sang de la coupe
Femmes coquettes et savantes,
Sots médecins, pédants fripés,
Couples épris, folles servantes,
Tuteurs jaloux, maris trompés !
Oh ! combien dans nos jeux sévères,
Avec les Amours échansons,
Nous avons puisé dans nos verres
Le vin de France et les chansons !
Je fus sa première maîtresse !
Et si pour le peuple, enchanté
Dans un souvenir d’allégresse,
Molière doit être chanté,
C’est par moi, c’est par mon délire !
Car, bohémienne du ciel,
Molière me doit son sourire,
Et ce sourire est immortel !
Le Drame
Pour moi, peuple, je suis le Drame.
C’est à moi, non pas à ma sœur,
De louer le hardi penseur
Qui fut aimant comme une femme.