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Son front large et bien taillé recevait avec amour la lumière, qui s’y jouait en des luisants satinés. Sa prunelle, d’un bleu de turquoise, brillait sous un sourcil pâle et velouté d’une extrême douceur Le front large, plein, bombé attire et retient la lumière, qui s’y joue en luisants satinés. Une prunelle brune scintille sous un sourcil pâle et velouté d’une extrême douceur.
Ce nez d’un contour aquilin, mince, avec je ne sais quoi de royal Le nez fin et mince, d’un contour assez aquilin et presque royal
Ses bras noblement arrondis, sa peau tendue et lustrée avaient un grain plus fin : les contours avaient acquis leur plénitude. (Pages 24 et 25. Le Siècle du 14 avril 1839.) Les bras prennent de la rondeur, la peau, mieux tendue par un embonpoint naissant, devient d’un grain plus fin, se lustre et se satine, les contours acquièrent de la plénitude. (Pages 384 et 393. Jenny Colon ; Figaro du 9 novembre 1837.)
Ce visage, plus rond qu’ovale, ressemble à celui de quelque belle Isis des bas-reliefs éginétiques. Elle ressemble à s’y méprendre à une… Isis des bas-reliefs éginétiques.
Le front est plein, large, renflé aux tempes. Mademoiselle Georges a le front plein, large, renflé aux tempes.
L’arc des sourcils, tracé vigoureusement, s’étend sur deux yeux dont la flamme scintille par moments comme celle d’une étoile fixe… L’arc de ses sourcils, tracé avec une pureté et une finesse, incomparables s’étend sur deux yeux noirs pleins de flammes et d’éclairs tragiques.
Le nez, mince et droit, est coupé de narines obliques assez passionnément dilatées. Le nez, mince et droit, coupé d’une narine oblique et passionnément dilatée… etc.
Au lieu de se creuser à la nuque, le col de Camille forme un contour renflé qui lie les épaules à la tête sans sinuosité, le caractère le plus évident de la force. Ce col présente par moments des plis d’une magnificence athlétique. L’attache des bras, d’un superbe contour, semble appartenir à une femme colossale. Les bras sont vigoureusement modelés, terminés par un poignet d’une délicatesse anglaise, par des mains mignonnes et pleines de fossettes. (P. 68-71. Le Siècle du 18 avril 1839.) Une singularité remarquable du col de mademoiselle Georges, c’est qu’au lieu de s’arrondir intérieurement du côté de la nuque, il forme un contour renflé et soutenu, qui lie les épaules au fond de sa tête sans aucune sinuosité, diagnostic de tempérament athlétique, développé au plus haut point chez l’hercule Farnèse. L’attache des bras a quelque chose de formidable pour la vigueur des muscles et la violence du contour… Mais ils sont très-blancs, très-purs, terminés par un poignet d’une délicatesse enfant-