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CLXXXII. Physiologie de l’adjoint. La Caricature, 11 août 1831.

CLXXXIII. Un Fait personnel. La Caricature, 18 août 1831.

CLXXXIV. Le Sous-Préfet. La Caricature, 6 octobre 1831.

CLXXXV. Moralité d’une bouteille de Champagne. La Caricature, 20 octobre 1831.

CLXXXVI. La Fortune en 1831. La Caricature, 17 novembre 1831.

CLXXXVII. Grand Concert vocal et instrumental. Publié avec le titre de Charges dans la Caricature du 24 novembre 1831.

CLXXXVIII. L’Embarras du choix. La Caricature, 1er  décembre 1831.

CLXXXIX. Les Six Degrés du crime et les Six Degrés de la vertu. La Caricature, 15 décembre 1831.

CXC. Départ d’une diligence. La Caricature, 9 février 1832.

CXCI. Voilà mon homme. La Caricature, 23 février 1832.

CXCII. Facéties cholériques. La Caricature, 26 avril 1832, et non pas 6 avril, comme le porte par erreur l’édition définitive.

CXCIII. Voyage de Paris à Java. Cet article parut pour la première fois daté d’Aix-les-Bains, septembre 1832 (date omise ; on l’a daté du numéro de la Revue qui le contenait) dans la Revue de Paris de novembre 1832. Il reparut, en 1855, à la suite de la première édition des Paysans. Une forte coupure a été faite dans cet article, sans doute parce que Balzac introduisit plus tard, avec certaines variantes, les passages supprimés dans son Traité des Excitants modernes (voir t. XX, p. 617). Après le mot « café », ligne 29 du Voyage à Java, p. 597, il faut lire :

Le vin, le café, le thé, l’opium, sont les quatre grands stimulants dont l’action réagit instantanément sur la puissance du cerveau par l’impulsion donnée à l’estomac, et qui compromettent singulièrement l’immatérialité de notre âme.

Laissons le vin aux indigents. Son ivresse grossière trouble l’organisme, sans payer par de grands plaisirs le dégât qu’il fait dans le logis. Cependant, prise modérément, cette imagination liquide a des effets qui ne manquent pas de charme ; car il ne faut pas plus calomnier le vin que médire de son prochain. Pour mon compte, je lui dois de la reconnaissance. Une fois dans ma vie, j’ai connu les joies de cette divinité vulgaire.

Permettez-moi cette digression : elle vous rappellera peut-être une situation de votre vie analogue à celle dans laquelle je me trouvai.

Or donc, un jour, en dînant seul, sans autre séduction que celle d’un vin dont le bouquet était incisif, plein de parfums volcaniques, — je ne sais sur quelle côte pierreuse il avait mûri, — j’oubliai les lois de la tempérance. Cependant je sortis me tenant encore raisonnablement droit ; mais j’étais grave, peu causeur, et trouvais un vague étonnant dans les choses humaines ou dans les circonstances terrestres qui m’environnaient.