Page:Balzac Histoire des oeuvres 1879.djvu/247

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

toute idée sans règles ni entraves, elles excitent un charme affranchi de toute comparaison.

Cependant, parmi beaucoup d’incroyables aventures, il en est au fond historique desquelles on ne peut s’empêcher d’ajouter foi, à cause de l’accent de précision et de vérité qui distingue leur récit. Tel nous a paru le Grand d’Espagne, dont les vingt pages valent tout un volume ; narration ravissante, si le fait est vrai ; petit chef-d’œuvre d’imagination, s’il a été créé à plaisir, pour empêcher de dormir ceux qui le liront au lit.

Quant aux éloges que méritent les Contes bruns, un fait nous en dispense : c’est l’apparition de leur seconde édition sous peu de jours.

Nous terminons en mettant sous les yeux de nos lecteurs une des vignettes du nouvel ouvrage. Elle représente Muirland, tant soit peu décontenancé des regards amoureux de sa fiancée sans paupières… C’est encore une production sortie de l’atelier de M. Cherrier.

CXIII. Le Refus, scène de l’histoire de France. Ce récit parut pour la première fois en mai 1832 dans le Saphir, morceaux inédits de littérature moderne, par divers auteurs, un volume in-18, chez Urbain Canel et Adolphe Guyot.

CXIV. Aventures administratives d’une idée heureuse. De cet ouvrage, qui devait faire partie des Études philosophiques, il n’a été mis au jour que ce fragment, publié en 1834 dans les Causeries du monde, journal-livre, dirigé par madame Sophie Gay.

CXV. Les Martyrs ignorés, fragment du Phédon d’aujourd’hui. Ce récit parut pour la première fois en 1837 dans le tome XII de la quatrième édition des Études philosophiques, et fut replacé par Balzac, en 1848, à la suite de la première édition de la Dernière Incarnation de Vautrin. Il contient tout ce qui a été publié d’Ecce Homo dans la Chronique de Paris du 9 juin 1836, moins l’introduction (voir tome XXII, page 489) ; ce fragment commence ligne 1, page 375, et finit ligne 5, page 386. Cette étude philosophique d’Ecce Homo préoccupa toujours Balzac, et nous la trouvons encore annoncée en 1848, parmi les publications promises au journal l’Événement, promesse que la mort ne permit pas à l’auteur de tenir.

CXVI. La Filandière. Ce conte, écrit en 1837, et qui, nous l’avons déjà dit, était destiné aux Contes drolatiques, dizain des imitations, parut pour la première fois, inédit, dans la Revue de Paris, numéro d’octobre 1851.

CXVII. Tony sans-soin. Bluette publiée pour la première fois, en janvier 1843, dans le Livre des petits enfants, un volume in-12, chez Hetzel, par divers auteurs.