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7. La logique des femmes.
8. Jésuitisme des femmes.
9. Souvenirs et regrets.
10. Observation.
11. Le taon conjugal.
12. Les travaux forcés.
13. Les risettes jaunes.
14. Nosographie de la villa.
15. La misère dans la misère.
16. Le dix-huit brumaire des ménages.
17. L’art d’être victime.
18. La campagne de France.
19. Le solo du corbillard.
2e partie :
20. Seconde préface.
21. Les maris du second mois.
22. Les ambitions trompées.
1. L’illustre Chaudoreille.
2. Une nuance du même sujet.
23. Souffrances ingénues.
24. L’Amadis-omnibus.
25. Sans profession.
26. Les indiscrétions.
27. Les révélations brutales.
28. Parties remises.
29. Les attentions perdues.
30. La fumée sans feu.
31. Le tyran domestique.
32. Les aveux.
33. Humiliations.
34. La dernière querelle.
35. Pièces de l’affaire Chaumontel.
36. Faire four.
37. Les marrons du feu.
38. Ultima ratio.
39. Commentaire où l’on explique le Felichitta de tous les finale.

Les deux premiers articles qui aient paru de cet ouvrage sont le 18e : la Campagne de France, et le 19e : le Solo du corbillard ; ils furent publiés d’origine dans la Caricature, numéros des 4 et 11 novembre 1830, le premier sous le titre de : les Voisins, signé Henri B…, le second sous celui de : une Consultation, signé Alfred Coudreux ; mais les versions de la Caricature sont si différentes de celles du volume, que nous croyons bien faire en les reproduisant ici :

I.
LES VOISINS.

À Paris, les deux rangées de maisons parallèles qui forment une rue sont rarement séparées par une voie assez large pour empêcher les habitants des maisons de droite d’épier les mystères cachés par les rideaux des appartements situés sur la ligne gauche. Il est presque impossible de ne pas, un jour ou l’autre, connaître la couleur des meubles du voisin, son cheval, son chat ou sa femme.

Il y a des imprudents qui négligent de faire tomber un voile diaphane sur les scènes d’intérieur, ou de pauvres ménages qui n’ont pas de rideaux à leurs fenêtres ; puis des jeunes filles, obligées d’avoir du jour, se montrent dans l’éclat de leur beauté. Souvent nous ne pensons à baisser cette chaste toile qu’un peu trop tard, et la grisette surprise se voit, comme la chaste Suzanne, en proie aux yeux