paternelle (un Drame au bord de la mer) et du Père Canet (Facino Cane). Dans le Siècle, le personnage qui prit plus tard le nom de Rosalie, porte celui de Philomène ; il fut maintenu dans la première édition de la Comédie humaine, mais l’ouvrage y fut accompagné de cette note, qui explique le changement de nom opéré plus tard :
Nous n’ignorons pas que le culte de sainte Philomène n’a commencé qu’après la révolution de 1830 en Italie. Cet anachronisme, à propos du nom de mademoiselle de Watteville, nous a paru sans importance ; mais il a été si remarqué par des personnes qui voudraient une entière exactitude dans cette histoire de mœurs, que l’auteur changera ce détail aussitôt que faire se pourra.
C’est par suite de ce changement de nom que l’auteur a supprimé dans l’édition définitive ce fragment, qui se plaçait autrefois ligne 2, page 156, après le mot « ville ».
De là le nom de Philomène imposé à sa fille, née en 1817, au moment où le culte de cette sainte ou de ce saint — car, dans les commencements, on ne savait à quel sexe appartenait ce squelette — devenait une sorte de folie religieuse en Italie, et un étendard pour l’ordre des jésuites.
IX. La Vendetta, daté de Paris, janvier 1830. Dédié à Puttinati. Imprimé pour la première fois dans la première édition des Scènes de la Vie privée, deux volumes, avril 1830. Cette nouvelle était alors divisée en quatre chapitres dont le premier avait paru déjà dans la Silhouette du 1eravril 1830. Voici les titres de ces chapitres :
Un fragment de cette nouvelle a été réimprimé aussi dans le Courrier des électeurs du 9 mai 1830. La dédicace et la date ont paru pour la première fois en 1842, dans le tome I de la cinquième édition des Scènes de la Vie privée (première édition de la Comédie humaine).
X. Une Double Famille, daté de Paris, février 1830-janvier 1842. Dédié à la comtesse Louise de Türhein. Parut pour la première fois, sous le titre de la Femme vertueuse, dans la première édition des Scènes de la Vie privée, deux volumes, avril 1830 ; un fragment de ce récit avait déjà paru dans le Voleur du 5 avril 1830, sous le titre de la Grisette parvenue. Enlevée de la troisième édition de cet ouvrage, 1834-1835, cette nouvelle entra, toujours sous le titre de la Femme vertueuse, et datée de Paris, février-mars 1830, dans le tome I de la